[article] in Sécheresse > Séheresse-4-volume-19 [01/12/2008] . - p. 227-235 Titre : | Signification et usage de l'indice pluviométrique au Sahel | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Abdou Ali, Auteur ; Thierry Lebel, Auteur ; Abou Amani, Auteur | Année de publication : | 2008 | Article en page(s) : | p. 227-235 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Agneaux :Sciences:Terre:Climatologie
| Tags : | indice de pluie modélisation probabiliste Sahel sécheresse variabilité spatiale | Index. décimale : | 550 Sciences de la Terre - géologie, météorologie | Résumé : | Pour diagnostiquer si une année est pluvieuse au sèche au Sahel, l'indice de pluie standardisé (IPS) est couramment utilisé. Cependant, compte tenu de la forte variabilité spatiale de la pluie dans cette région, plusieurs points d'ordre méthodologique méritent d'être clarifiés pour prétendre pouvoir caractériser de manière pertinente la saison des pluies à travers cet indice. Dans cette optique, la présente contribution fournit des éléments de réponse aux trois questions majeures suivantes : i) les réseaux pluviométriques opérationnels des pays sahéliens, compte tenu de la faiblesse de leur densité, permettent-ils de déceler de façon significative les fluctuations de la pluie interannuelle? La réponse est oui ; ii) est-il pertinent d'utiliser l'IPS calculé globalement sur tout le Sahel pour caractériser la saison des pluies, sachant que, dans son ensemble, le Sahel ne peut pas être considéré comme une région homogène en termes de variabilité interannuelle de la pluie ? La réponse est non ; iii) trois sous-régions sont identifiées (Sahel Est, Ouest et Centre), et il apparaît que, en particulier depuis 1990, la corrélation entre les IPS du Sahel Est et Sahel Ouest est très faible, montrant ainsi que la valeur globale de l'indice n'a, en elle-même, qu'une signification limitée. Tenant compte de ce résultat, comment utiliser une valeur globale de l'IPS de manière pertinente ? On propose ici une réponse probabiliste : en étudiant la variabilité des IPS locaux calculés sur des mailles de 0,5 x 0,5 degré, un modèle qui permet de quantifier la proportion des zones humides au sèches en fonction de la valeur globale de l'indice est proposé. Un résultat dérivé de cette étude méthodologique a une portée climatologique : en étudiant le comportement des IPS des trois régions, il est montré que la période récente (1990-2006) est caractérisée par une variabilité spatiale et une variabilité interannuelle plus fortes que celles des deux périodes précédentes, 1950-1969, globalement humide, et 1970-1989, globalement sèche. | En ligne : | http://www.revue-secheresse.fr | Permalink : | ./index.php?lvl=notice_display&id=592 |
[article] Signification et usage de l'indice pluviométrique au Sahel [texte imprimé] / Abdou Ali, Auteur ; Thierry Lebel, Auteur ; Abou Amani, Auteur . - 2008 . - p. 227-235. Langues : Français ( fre) in Sécheresse > Séheresse-4-volume-19 [01/12/2008] . - p. 227-235 Catégories : | Agneaux :Sciences:Terre:Climatologie
| Tags : | indice de pluie modélisation probabiliste Sahel sécheresse variabilité spatiale | Index. décimale : | 550 Sciences de la Terre - géologie, météorologie | Résumé : | Pour diagnostiquer si une année est pluvieuse au sèche au Sahel, l'indice de pluie standardisé (IPS) est couramment utilisé. Cependant, compte tenu de la forte variabilité spatiale de la pluie dans cette région, plusieurs points d'ordre méthodologique méritent d'être clarifiés pour prétendre pouvoir caractériser de manière pertinente la saison des pluies à travers cet indice. Dans cette optique, la présente contribution fournit des éléments de réponse aux trois questions majeures suivantes : i) les réseaux pluviométriques opérationnels des pays sahéliens, compte tenu de la faiblesse de leur densité, permettent-ils de déceler de façon significative les fluctuations de la pluie interannuelle? La réponse est oui ; ii) est-il pertinent d'utiliser l'IPS calculé globalement sur tout le Sahel pour caractériser la saison des pluies, sachant que, dans son ensemble, le Sahel ne peut pas être considéré comme une région homogène en termes de variabilité interannuelle de la pluie ? La réponse est non ; iii) trois sous-régions sont identifiées (Sahel Est, Ouest et Centre), et il apparaît que, en particulier depuis 1990, la corrélation entre les IPS du Sahel Est et Sahel Ouest est très faible, montrant ainsi que la valeur globale de l'indice n'a, en elle-même, qu'une signification limitée. Tenant compte de ce résultat, comment utiliser une valeur globale de l'IPS de manière pertinente ? On propose ici une réponse probabiliste : en étudiant la variabilité des IPS locaux calculés sur des mailles de 0,5 x 0,5 degré, un modèle qui permet de quantifier la proportion des zones humides au sèches en fonction de la valeur globale de l'indice est proposé. Un résultat dérivé de cette étude méthodologique a une portée climatologique : en étudiant le comportement des IPS des trois régions, il est montré que la période récente (1990-2006) est caractérisée par une variabilité spatiale et une variabilité interannuelle plus fortes que celles des deux périodes précédentes, 1950-1969, globalement humide, et 1970-1989, globalement sèche. | En ligne : | http://www.revue-secheresse.fr | Permalink : | ./index.php?lvl=notice_display&id=592 |
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