[article] in Ahoho > Ahoho-2 [01/10/2008] . - p. 46-63 Titre : | Explosion démographique et urbanisation de la ville de Brazzaville : une approche socio-géographique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Macaire Nzomono, Auteur | Année de publication : | 2008 | Article en page(s) : | p. 46-63 | Langues : | Français (fre) | Catégories : | Agneaux :Sciences humaines:Géographie
| Tags : | ville campagne exode rural, campagne | Index. décimale : | 900 Histoire géographie | Résumé : | En tant que création coloniale, Brazzaville s’est d’abord développée en fonction des objectifs politico-économiques du pouvoir colonial. L’indépendance acquise par le Congo dans les années soixante, loin de freiner le processus d’urbanisation, l’a au contraire accéléré. Depuis, on assiste à un phénomène ininterrompu: l’afflux massif des ruraux vers la capitale.
Gonflée par l’exode rural qui s’est accéléré ces dernières années, la ville a débordé depuis longtemps son périmètre urbain initial pour englober dans sa sphère plusieurs quartiers périphériques. Les quelques chiffres avancés suffisent pour démontrer la croissance démographique impressionnante de cette ville et aussi les nombreux problèmes auxquels se trouve confrontée sa population.
L’organisation de l’espace urbain reflète l’origine coloniale de Brazzaville, dans une dualité socio-économique qui trahit l’incapacité des pouvoirs publics à maîtriser une croissance spatiale qui est pour l’essentiel le fruit de l’initiative privée génératrice de quartiers périphériques sous-équipés et en extension permanente.
Ces quartiers sont, de toute évidence, la projection spatiale d’une croissance démographique urbaine due à la fois à l’exode rural, qui se poursuit de manière accélérée depuis les indépendances, et au fort excédent des naissances par rapport aux décès, qui caractérise la société urbaine. Cependant, la relation entre les deux phénomènes apparaît comme relativement indirecte, car dans la plupart des cas, les nouveaux quartiers sont avant tout des quartiers de desserrement, qui se peuplent des gens déjà urbanisés, et préalablement installés dans les quartiers plus anciens.
Les autres raisons qui poussent ces citadins à s’installer dans les zones périphériques sont diverses et variées. Elles vont des prix élevés des loyers dans les quartiers anciens au désir ardent de devenir propriétaire de sa propre maison, en passant par le coût relativement bas des parcelles dans les nouveaux quartiers et les modalités d’acquisition des terrains relativement souples. (Résumé de l'auteur) | En ligne : | http://www.lodel.tg.refer.org/ahoho | Permalink : | ./index.php?lvl=notice_display&id=813 |
[article] Explosion démographique et urbanisation de la ville de Brazzaville : une approche socio-géographique [texte imprimé] / Macaire Nzomono, Auteur . - 2008 . - p. 46-63. Langues : Français ( fre) in Ahoho > Ahoho-2 [01/10/2008] . - p. 46-63 Catégories : | Agneaux :Sciences humaines:Géographie
| Tags : | ville campagne exode rural, campagne | Index. décimale : | 900 Histoire géographie | Résumé : | En tant que création coloniale, Brazzaville s’est d’abord développée en fonction des objectifs politico-économiques du pouvoir colonial. L’indépendance acquise par le Congo dans les années soixante, loin de freiner le processus d’urbanisation, l’a au contraire accéléré. Depuis, on assiste à un phénomène ininterrompu: l’afflux massif des ruraux vers la capitale.
Gonflée par l’exode rural qui s’est accéléré ces dernières années, la ville a débordé depuis longtemps son périmètre urbain initial pour englober dans sa sphère plusieurs quartiers périphériques. Les quelques chiffres avancés suffisent pour démontrer la croissance démographique impressionnante de cette ville et aussi les nombreux problèmes auxquels se trouve confrontée sa population.
L’organisation de l’espace urbain reflète l’origine coloniale de Brazzaville, dans une dualité socio-économique qui trahit l’incapacité des pouvoirs publics à maîtriser une croissance spatiale qui est pour l’essentiel le fruit de l’initiative privée génératrice de quartiers périphériques sous-équipés et en extension permanente.
Ces quartiers sont, de toute évidence, la projection spatiale d’une croissance démographique urbaine due à la fois à l’exode rural, qui se poursuit de manière accélérée depuis les indépendances, et au fort excédent des naissances par rapport aux décès, qui caractérise la société urbaine. Cependant, la relation entre les deux phénomènes apparaît comme relativement indirecte, car dans la plupart des cas, les nouveaux quartiers sont avant tout des quartiers de desserrement, qui se peuplent des gens déjà urbanisés, et préalablement installés dans les quartiers plus anciens.
Les autres raisons qui poussent ces citadins à s’installer dans les zones périphériques sont diverses et variées. Elles vont des prix élevés des loyers dans les quartiers anciens au désir ardent de devenir propriétaire de sa propre maison, en passant par le coût relativement bas des parcelles dans les nouveaux quartiers et les modalités d’acquisition des terrains relativement souples. (Résumé de l'auteur) | En ligne : | http://www.lodel.tg.refer.org/ahoho | Permalink : | ./index.php?lvl=notice_display&id=813 |
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